Je tiens tout particulièrement à remercier tous ceux qui m'ont aidé à créer ce site. Tout d'abord, la petite fille d'Émile Reynaud, Josette Oudart-Reynaud, que j'ai eu l'honneur de connaître et qui nous a quittée le 7 janvier 2018, à l'âge de 96 ans. Sa fille, Sylvie et son mari Hubert Saerens, toujours disponibles lors de mes recherches. Un très grand merci également à tous ceux qui ont créé le site emilereynaud.fr, qui est le site officiel de références et d'informations en ligne sur la vie et l'œuvre d'Émile Reynaud, ce site est édité par l'association les Amis d'Émile Reynaud, il est très complet et vous apportera toutes les explications que vous ne trouverez pas ici. Ce nouveau site où vous lisez ce texte est dédié à la visite virtuelle des objets exposés, leur fonctionnement a été réalisé pour que cette exposition soit plus "vivante". Sans avoir la prétention de rivaliser avec les plus grands musées actuels, vous trouverez dans cet espace tous les appareils sortis de l'imagination d'Émile Reynaud, et ces appareils fonctionnent, il suffit d'appuyer sur un bouton pour obtenir une animation réelle !!! Je tiens aussi à remercier Monsieur François Binetruy, qui a eu la gentillesse de me recevoir, chez lui, à Versailles, il m'a laissé photographier des appareils rarissimes qui n'existent que chez lui. Il a pu m'accorder du temps, c'est un personnage hors du commun, passionné et toujours émerveillé par les anciennes et nouvelles inventions. J'ai, bien évidemment toujours en mémoire, un très beau souvenir d'enfance, lorsque je pouvais, rarement, venir voir la caverne d'Ali baba qui se situait sous les toits du 52 rue Lafayette, à Paris, où Émile Reynaud avait entreposé une partie de ses inventions. Les anciens occupants, de par les histoires des parents ou grands-parents, parlaient d'un ancien personnage, qui travaillait tard le soir à ses réalisations de photos... J'ai retrouvé dans cet endroit magique de nombreux objets qui étaient destinés à la réalisation du praxinoscope et à d'autres appareillages d'optiques. Les plans qui m'ont été confiés par Sylvie et Hubert Saerens, ont permis de reconstituer des objets qui n'existaient plus, ces reconstitutions ont été faites avec le plus grand soin, en utilisant les mêmes essences d'époque, du laiton, des verreries, afin de présenter une reconstitution au plus proche de l'original. J'ai pu également réaliser un théâtre optique, complet, toujours avec du matériel tel que le laiton, des optiques d'époque, du bois tourné et des meubles fabriqués à la main par un ébéniste spécialiste du XIX ème siècle. Mais, modernité oblige, afin de ne pas détériorer une pellicule ancienne, la projection est assurée par un vidéoprojecteur à LED... seule entorse à l'original du théâtre optique. L'idée du petit musée a germé lors de la visite d'un grand parc d'attractions où un praxinoscope géant faisait le bonheur des enfants, à l'heure des smartphones et de la TV en 3D, il y avait autant de monde devant cet appareil que devant les attractions hyper-modernes. Bonne visite à tous... Gérard Reynaud